Session SFO PACA 2022 - Drôme-Ardèche-Isère - 26 au 29 mai 2022

Jeudi 26 mai 2022

Le premier rendez-vous est donné à Bourdeaux, petit village situé entre Crest et Dieulefit, où le marché perturbe un peu nos retrouvailles. Nous sommes 20 inscrits à la session, et tout le monde est bien là.

Rappelons que cette session aurait dû se dérouler en 2020 (2 semaines plus tôt dans la saison) et en 2021 (une semaine plus tôt), mais le week-end de l’Ascension reste une date incontournable pour toucher le plus de monde possible. Par contre, les dates se retrouvant un peu tardives cette année, qu’allons-nous trouver en fleur ?

 

La première station se situe près de Crupies. C’est une station que j’avais déjà arpenté en 2018 en compagnie de Jean-François Tisserand. C’est d’ailleurs entièrement grâce à lui que nous avons pu choisir nos stations à visiter cette année. Je ne l’en remercierai jamais assez. Mon seul regret est de ne pas avoir pu se rencontrer cette année, un deuil récent l’en a empêché.

Nous sommes rassurés dès la première prairie, on trouve encore de belles choses à voir ! Si la cohorte des Orchis purpurea, militaris et simia sont fanés, on trouve encore de très beaux Ophrys druentica en pleine floraison, ainsi que de nombreux Ophrys fuciflora subsp. demangei plus avancés mais encore en pleine forme. On trouve aussi une quinzaine d’Ophrys bertolonii en fin de floraison, quelques O. apifera, et nous avons la surprise de déterminer 9 Ophrys vetula très typiques.

Côtés hybrides d’Ophrys nous sommes également gâtés : 3 druentica x demangei, 2 bertolonii x vetula et 2 bertolonii x druentica.

Autres espèces rencontrées : Anacamptis pyramidalis (très nombreux), Himantoglossum hircinum en début de floraison, 2 Limodorum abortivum, 1 Orchis anthropophora et 1 Neotinea ustulata tous les 2 en fin de floraison, et une trentaine de Platanthera bifolia.

Après le pique-nique, nous remontons vers le nord et à la limite communale de Bézaudun-sur-Bîne, encore une station visitée en 2018 avec Jean-François. Là le terrain est plus sec, et se termine même en robines (pente ravinée formée de marnes noires). De part et d’autre de la route, on trouve pas mal d’Ophrys bertolonii en fin de floraison, quelques O. druentica et demangei, 2 Ophrys insectifera en fin de floraison, et 5 apifera. Une vingtaine de Gymnadenia conopsea est observée plutôt en début de floraison. Enfin une petite surprise, on trouve une forme blanche (albiflora) d’Anacamptis pyramidalis, pas si courante que ça.

Autres espèces rencontrées : une dizaine d’Himantoglossum hircinum, Orchis anthropophora, militaris, purpurea et simia et une douzaine de Platanthera bifolia en bonne forme.

Pour finir la journée, nous décidons de nous rapprocher des montagnes pour aller visiter une station connue de Gigors-et-Lozeron. C’est une station que nous avions visitée avec Hélène en mai 1990, et d’après Jean-Pierre et Jean-Marc qui l’on vu l’année passée, elle tiendrait toujours ses promesses.

Malheureusement la sécheresse est passée par là, et la zone assez humide de l’an dernier a laissé la place à une prairie sèche où nous avons du mal à dénicher quelques Orchis secs (anthropophora, militaris et simia), de très rares Ophrys saratoi également desséchés, et une seule observation intéressante avec un unique pied d’Ophrys apifera var. curviflora dont on se demande encore comment il a pu fleurir…

Du coup on visite quand même par acquis de conscience les sous-bois à côté. On a bien fait car on déniche une nouvelle espèce, Cephalanthera rubra en pleine floraison, et en grand nombre. Un Epipactis en bouton semble bien être E. muelleri à la vue du port de ses feuilles. On trouve enfin quelques Himantoglossum hircinum dont une très pâle, 2 Ophrys insectifera sur la fin, et une dizaine de Limodorum abortivum encore visibles.

Bref, il faudra revenir dans de meilleures conditions.

Fin de la journée, chacun rentre de son côté vers Valence où nous avons réservé notre base de vie à l’Hôtel Saint-Jacques, non loin du centre-ville. Cela nous permettra d’effectuer quelques visites de la ville et de trouver de quoi préparer nos pique-niques, malgré certaines difficultés à trouver une boulangerie ouverte non loin de l’hôtel en ce long week-end de l’Ascension…

  

Vendredi 27 mai 2022

Ce vendredi matin nous avons rendez-vous avec Éric Détrez à Rochefort-Samson. Éric est le Président de la SFO Rhône-Alpes, une des plus grosses associations de la FFO, et en plus il est cartographe de l’Isère. Ce sera la journée des cartographes d’ailleurs, nous ne sommes pas moins de 6 présents pour aborder le mythique Vallon de St-Genis. Éric le connait bien et sera notre guide.

 

Évidemment la période tardive n’est pas complètement favorable pour une partie non négligeable de la flore locale, mais on va être quand même bien gâtés. Je passe sur les Orchis fanés, ce sont toujours les mêmes. On devine malgré tout la présence de nombreux hybrides avec O. anthropophora sans pouvoir les caractériser plus avant. Ce n’est pourtant pas difficile ils y sont tous … Côté Ophrys, les O. fuciflora subsp. demangei sont encore en bonne forme, plus d’une centaine. Aussi de beaux O. insectifera, pas mal de O. saratoi mais presque finis, et quelques apifera en pleine floraison. Une belle surprise, nous découvrons un O. apifera porteur de 2 variations : il possède des pétales sépaloïdes (f. friburgensis), de plus piquetés de macules roses, et des labelles concaves de la f. curviflora. Étonnant ! Une nouveauté pour la station semble-t-il. En haut les O. demangei à pétales labellisés sont fanés mais visibles (les fameux « mickeys »), et nous trouvons un unique exemplaire en début de floraison d’un Ophrys présentant toutes les caractéristiques du druentica.

Du côté des hybrides c’est aussi la fin, mais nous en découvrons 3 encore potables : 2 O. demangei x saratoi et un apifera x saratoi, c’est déjà ça.

Sinon les Anacamptis pyramidalis sont en pleine floraison, avec un exemplaire remarquable par la grandeur de son inflorescence et par son labelle très finement découpé. Les Himantoglossum hircinum sont en bouton, et nous découvrons une quinzaine de Gymnadenia odoratissima dont de la forme albiflora. Une nouveauté pour Éric. Pas très loin, Gymnadenia conopsea est en début de floraison.

Autres espèces rencontrées : Cephalanthera damasonium et longifolia, Neotinea ustulata (très peu), Neottia ovata et beaucoup de Platanthera bifolia.

Après le pique-nique sur une belle aire à la sortie de Beauregard-Baret, nous visitons un nouveau vallon découvert il y a peu par Jean-François. Il m’a dit qu’il était prometteur, et bien il a tenu ses promesses ! Ce vallon est exposé vers le nord, et malgré les prairies pâturées c’est vraiment un spot de tout premier ordre. Dans les pentes assez fortes des 2 côtés du vallon, nous en explorons les moindres recoins.

Passons tout d’abord sur les classiques plus ou moins défleuris : Anacamptis morio, Cephalanthera longifolia, Neotinea ustulata, Orchis mascula et provincialis, et bien sûr toujours le fameux quatuor.

Dans les pâtures, de nombreux Anacamptis pyramidalis sont en pleine floraison, et l’on trouve quelques Neotinea ustulata encore visibles. Dans les sous-bois, 2 Neottia nidus-avis, une rosette d’Epipactis sans doute helleborine, 2 Gymnadenia conopsea, de nombreux Dactylorhiza fuchsii et Neottia ovata. Dans les prairies pentues, une cinquantaine de Traunsteinera globosa en pleine floraison attire l’attention, et autant de Platanthera bifolia sont bien fleuris.

Du côté des Ophrys on a quelques classiques : Ophrys apifera (2), Ophrys insectifera (une douzaine) et une dizaine d’Ophrys saratoi plus ou moins en fin de floraison.

Mais c’est du côté du groupe fuciflora qu’on trouve des plantes très étonnantes. Si une trentaine d’Ophrys fuciflora subsp. demangei sont assez reconnaissables malgré la fin de floraison, on découvre une très grosse population (250 !) d’un gros Ophrys très typé fuciflora, mais qui présente des caractéristiques particulières qui ne le rattache pas de manière évidente à une espèce décrite dans la région. Il semble plus proche des fuciflora du nord sans en présenter toutes les caractéristiques, et Éric lui trouve des ressemblances avec une population plus au nord dénommée pour l’instant « Ophrys du Bugey ».

Mais le plus étonnant est la présence de quelques individus de ce taxon au labelle entièrement noir sans aucune macule !!! Vraiment très très curieux, c’est la première fois que nous en rencontrons de tels. A revoir.

A noter aussi quelques hybrides entre ce fuciflora et saratoi., plutôt en fin de floraison, et un hybride avec apifera, en pleine floraison.

Le soir avant le repas, Robin nous a présenté son excellent ouvrage sur les Orchidées des Bouches-du-Rhône, partenariat entre la SFO PACA et le Département des Bouches-du-Rhône. Ce nouveau livret de la collection « Nature de Provence », dresse un panorama exhaustif, richement illustré, de toutes les espèces d’orchidées sauvages observées (au moins une fois) dans le département des Bouches-du-Rhône.

Samedi 28 mai 2022

Arrivés la veille, notre vice-président René et son épouse Mireille, tous 2 membres du CA de la SFO PACA se joignent à nous pour cette journée plus montagneuse. Il faut d’ailleurs noter que pratiquement l’ensemble des membres du CA a participé à la session 2022. L’état des floraisons très avancé en bas nous pousse à prendre un peu de l’altitude.

 

En arrivant au Col Jérôme Cavalli, tout en haut de Gigors-et-Lozeron, station que nous a indiquée Jean-François et connue de quelques-uns des participants, le thermomètre affiche 11°C, ce qui en a surpris plus d’un. On n’est pourtant qu’à 840 m d’altitude, c’est le vent du nord qui souffle en rafales et refroidit toute la compagnie. On décide de se réfugier dans les bois communaux à l’abri du vent, mais la récolte est maigre : quelques Neotinea tridentata, N. ustulata et leur hybride, et Orchis mascula encore visible dans les clairières. Dans les sous-bois, 5 Neottia nidus-avis en fin de floraison. Pas terrible.

Revenus vers les voitures, le soleil étant de la partie, on explore les prairies du col et là cela devient bien plus intéressant. On trouve beaucoup de Neotinea tridentata et ustulata et plusieurs hybrides, dont certains en pleine forme.

Quelques Orchis anthropophora sont encore bien fleuris, tout comme certains Orchis purpurea. Par contre pour les O. simia il est trop tard, comme pour les Dactylorhiza sambucina. De leur côté les Himantoglossum hircinum sont en boutons.

Pour les Ophrys, les O. saratoi montrent encore quelques belles fleurs, tout comme les Ophrys fuciflora subsp. demangei plus nombreux. Un O. apifera x demangei est découvert en pleine floraison. C’est une station a gros potentiel mais il faudra y revenir dans de meilleures conditions.

Après le pique-nique pris dans le joli village de Plan-de-Baix, nous montons vers le Col de Bacchus et nous visitons les prairies classiques de la station située à l’intérieur d’un virage, déjà visitée plusieurs fois par pas mal de participants, dont en 1990 par Hélène et moi-même. Mais pas avant d’avoir pris la traditionnelle photo de groupe, bien entendu.

Les prairies basses sont assez décevantes, la saison de floraison ne semble pas bonne et on est un peu tardifs dans notre visite. Parmi les parents, on trouve quand même quelques hybrides Neotinea tridentata x ustulata, beaucoup d’Orchis mascula et un peu moins de Dactylorhiza sambucina défleuris, quelques Himantoglossum hircinum en boutons, et Orchis anthropophora en fin de floraison. Les Orchis simia sont encore fanés, tout comme le seul Ophrys saratoi observé, alors qu’une belle population est toujours présente normalement.

C’est en prenant un peu d’altitude sur les pentes surplombant la prairie que l’on découvre enfin des choses intéressantes. Tout d’abord une belle vingtaine d’Ophrys fuciflora subsp. demangei, bien variables. Ensuite une demi-douzaine de Neotinea tridentata f. albiflora, des dizaines d’hybrides Neotinea tridentata x ustulata et enfin un Orchis militaris bien fleuri dans l’ombre d’un arbre. Pour finir, une source dans la prairie abrite une cinquantaine de Dactylorhiza majalis, autant de Gymnadenia conopsea et quelques Neottia ovata. La station classique a encore du répondant !

Nous continuons vers le Chaffal visiter une station déjà arpentée en 2012 en compagnie de Jean-François. Les pentes en expositions est sont bien fleuris et nous découvrons tout de suite de nombreuses Neotinea tridentata, peu de Neotinea ustulata et une dizaine de leur hybride.

De nombreux Dactylorhiza sambucina sont défleuris, surtout des jaunes. De nombreux Orchis mascula sont globalement défleuris, mais on dégotte tout de même sous un arbre quelques pieds en fin de floraison. Himantoglossum hircinum est en bouton, Orchis anthropophora en fin de floraison.

A l’orée du bois, le long d’un chemin herbeux, de très beaux Cephalanthera damasonium sont en pleine floraison, dont certains arborent des fleurs largement ouvertes sur leur labelle jaune d’or. Dans le sous-bois 2 Neottia nidus-avis sont encore en fleur, et une rosette d’Epipactis helleborine pointe.

Le retour vers Valence étant assez précoce, quelques participants décident, de 17h30 à 19h, d’effectuer une brève visite des abords du château de Crussol, situé sur la commune de Saint-Péray, côté Ardèche, sur la rive droite du Rhône. Je laisse la plume à Robin.

 

7 personnes (Alain, Christian, Monique, Robin, Mireille, Christian et Virgile) ont profité d'un petit créneau pour aller prospecter une petite partie du remarquable site médiéval du Château de Crussol (XIIème siècle), réputé pour ses mosaïques d'habitats naturels (pelouses et boisements divers) riches en espèces végétales et animales protégées. Espace naturel sensible (ENS) du département de l'Ardèche et site Natura 2000, le site abrite près d'une quarantaine d'espèces d'orchidées. Les espèces suivantes ont pu être observées :

  • Anacamptis fragrans : plus d'une trentaine de pieds sur les pelouses, globalement en début de floraison (mais certains déjà bien fleuris), avec une odeur agréable très caractéristique ;
  • Anacamptis pyramidalis : nombreux pieds bien fleuris ;
  • Himantoglossum hircinum : une dizaine de pieds bien fleuris, près du parking ;
  • Cephalanthera rubra : une dizaine de pieds en pleine floraison également, dans le sous-bois ;
  • Limodorum abortivum : nombreux dans les sous-bois et sur les talus ombragés, tous en fruits ;
  • Ophrys apifera : plus d'une cinquantaine de pieds, en pleine floraison, certains formant de belles populations dans les zones ombragées ;
  • Ophrys fuciflora subsp. demangei : quelques pieds dans une pelouse, en fin de floraison ;
  • Epipactis sp : encore en rosettes, probablement du groupe d'E. helleborine.

Dimanche 29 mai 2022

Pour notre dernière journée, nous avons décidé de monter encore plus haut et de visiter le célèbre Vallon de Combeau, à Châtillon-en-Diois (26), situé sur le côté du col de Menée. Prévoyant une rentrée difficile en ce dimanche de retour de week-end prolongé, nos amis alsaciens partent de leur côté vers Miribel-Jonage, vaste ENS au nord de Lyon. Ils ont pu y observer 2 stations d'Anacamptis fragrans malgré la sécheresse mais l'hybride avec A. pyramidalis n'a malheureusement pas été revu.

 

Le Vallon de Combeau était sur notre agenda depuis longtemps. Jean-François et Diane qui le connaissent bien nous l’ont souvent vanté. Après avoir remonté toute la vallée de la Drôme, puis le début du col de Menée, nous attaquons la montée assez vertigineuse qui mène au début du Vallon. Premier arrêt au niveau de la jonction entre la route et le ruisseau.

Tout de suite dans les sous-bois au-dessus de la route, Neottia ovata, N. nidus-avis et Dactylorhiza fuchsii commencent leur floraison. Enfin on voit des fleurs en bouton, on est à plus de 1300 m. d’altitude. Cephalanthera damasonium est en fin de floraison, et curieusement on trouve encore des C. longifolia en début de floraison, sous le couvert. Enfin à la lisière du bois, 4 Orchis spitzelii sont en fin d floraison.

On remonte la route à pied. Elle est bordée par des dizaines de D. fuchsii, et par une belle flore de montagne (Erinus alpinus …). Des Orchis mascula sont encore en fleur, ainsi que 2 O. purpurea. Les Dactylorhiza sambucina sont fanés, plutôt rouges sur cette station. Un pied encore fleuri attire notre attention : il s’agit d’un hybride entre D. sambucina et D. majalis, que nous trouverons plus haut au bord du ruisseau.

Enfin, au-dessus de la route dans le sous-bois, de belles touffes de Cypripedium calceolus sont bien épanouies, une quarantaine de pieds. Magique Sabot de vénus qui mérite à lui seul le voyage. On en dégotera quelques autres pieds plus loin sur l’autre rive.

Dans une prairie au bord du ruisseau, quelques Orchis militaris sont encore bien fleuris, et plus loin dans le fossé fleurit un beau mélange de Dactylorhiza fuchsii et de Gymnadenia conopsea, sans hybride visible malheureusement. Enfin une rosette d’Epipactis helleborine est observée dans le bois, ainsi qu’un seul exemplaire de Platanthera bifolia en bouton au bord de la route.

On décide de monter au parking du haut pour manger, mais en ce beau dimanche c’est l’affluence et nous ne pouvons trouver la moindre place pour se garer. On prend donc notre pique-nique plus bas au bord du ruisseau, c’est bien plus tranquille ! En mangeant on discute de la suite et il nous parait bien plus opportun de changer nos plans. Direction, l’Isère et le col du Prayet.

La station du col du Prayet avait déjà été visitée le 31 mai 2014 lors d’une précédente session, avec pas moins de 22 espèces rencontrées. On ne retrouvera pas tout, mais quand même le principal.

Diane nous conduit tout d’abord dans un petit vallon où fleurit une quarantaine de Neottia cordata, vertes et rouges. Ce n’est pas le même endroit où nous les avions observés en 2012, que nous ne retrouverons pas. Près du sentier, une bel Orchis militaris x purpurea (Orchis x hybrida) est en fin de floraison, et les Platanthera bifolia commencent à s’ouvrir, assez nombreux. Dactylorhiza fuchsii est omniprésent, ainsi que Gymnadenia conopsea. Neottia ovata et nidus-avis comme Orchis purpurea et militaris sont assez communs. On trouve aussi les 3 Cephalanthera, C. rubra uniquement en feuilles.

Plus bas, encore de belles touffes de Cypripedium calceolus, une cinquantaine en tout. Dans un lieu plus humide, 4 Dactylorhiza majalis sont fleuris. Malheureusement on ne retrouvera pas les Corallorhiza trifida observées en 2014. Mais au bord du chemin, un peu caché sous un arbre, on peut observer un autre Orchis militaris x purpurea.

Près du parking, 3 Orchis spitzelii sont défleuris. Mais dans les prairies de l’autre côté de la route, on peut observer de beaux Orchis militaris, quelques Coeloglossum viride, un unique Orchis anthropophora, de nombreux Platanthera bifolia et un très impressionnant Cephalanthera longifolia en pleine floraison

Fin de la session à 17 heure sur le parking du col du Prayet, devant le magnifique paysage du Mont Aiguille. Ouf on a quand même réussi notre pari de la faire malgré toutes les contraintes qui nous sont tombées dessus. On va devoir l’appeler session 2020-2021-2022 ! Malgré le décalage temporel la liste des espèces rencontrées en fleur est quand même pas mal du tout.

Remerciements

Une grande pensée pour Jean-François Tisserand qui nous a dégoté de belles stations en rapport avec les floraisons de l’année, mais qui n’a pu en profiter lui-même. Qu’il en soit particulièrement remercié. A bientôt.

Merci Éric pour ta visite et ton guidage dans le vallon mythique.

Merci à tous les participants qui n’ont pas manifesté trop de déception malgré les quelques déconvenues floristiques et les changements de dernière minute. La moisson d’espèces et d’hybrides en communauté a quand même dépassé mes espérances. A bientôt sur d’autres terrains.

Participants (SFO PACA sauf indication contraire)

BARTHÉLÉMY Monique et Robin ROLLAND

BLAIS Pierre-Michel et Hélène

BUSI Mikael

DAVIET Bruno

FLEURY Christian et Mireille (SFO Languedoc)

FOUCHER René et Mireille (samedi)

GAZZANIGA Virgile

GRAPPE Christian (SFO Lorraine-Alsace)

GUÉGAN Jean-Pierre et Florence

HEYMES Jean-Marc

NOUVELLON Dominique

PIERNÉ Alain (SFO Lorraine-Alsace)

PONCET Fernand et Michèle

RAIBAUD Diane et Jean-Louis

REGAZZONI Sylviane (SFO Rhône-Alpes)

Liste des taxons (41) et hybrides (11) rencontrés et nombre de stations :

Anacamptis fragrans : 1

Anacamptis morio : 1

Anacamptis pyramidalis dont f. albiflora : 5

Cephalanthera damasonium : 5

Cephalanthera longifolia : 4

Cephalanthera rubra : 3

Coeloglossum viride : 1

Cypripedium calceolus : 2

Dactylorhiza fuchsii : 3

Dactylorhiza majalis : 3

Dactylorhiza sambucina dont f. rubra : 4

Epipactis helleborine : 3

Epipactis muelleri : 1

Gymnadenia conopsea : 6

Gymnadenia odoratissima dont f. albiflora : 1

Himantoglossum hircinum : 9

Limodorum abortivum : 3

Neotinea tridentata dont f. albiflora : 3

Neotinea ustulata : 6

Neottia cordata : 1

Neottia nidus-avis : 5

Neottia ovata : 5

Ophrys apifera : 5

Ophrys apifera var. curviflora : 1

Ophrys apifera var. friburgensis à labelle curviflora : 1

Ophrys bertolonii : 2

Ophrys druentica : 3

Ophrys fuciflora s.l. : 1

Ophrys fuciflora subsp. demangei : 7

Ophrys insectifera : 4

Ophrys saratoi : 5

Ophrys vetula : 1

Orchis anthropophora : 9

Orchis mascula : 5

Orchis militaris : 8

Orchis provincialis : 1

Orchis purpurea : 6

Orchis simia : 7

Orchis spitzelii : 2

Platanthera bifolia : 6

Traunsteinera globosa : 1

 

Dactylorhiza majalis x sambucina : 1

Neotinea tridentata x ustulata : 3

Ophrys apifera x fuciflora s.l. : 1

Ophrys apifera x fuciflora subsp. demangei : 1

Ophrys apifera x saratoi : 1

Ophrys bertolonii x druentica : 1

Ophrys bertolonii x vetula : 1

Ophrys demangei x saratoi : 1

Ophrys druentica x fuciflora subsp. demangei : 1

Ophrys fuciflora s.l. x saratoi : 1

Orchis militaris x purpurea : 1

Quelques photos complémentaires transmises par E. Detrez :

Quelques photos complémentaires transmises par Robin Rolland :